30 de setembre, 2010

Francesco Bearzatti,
la revelación del saxo europeo

El saxofonista italiano Francesco Bearzatti (foto: Luca d'Agostino).

Este domingo a las 12, en el Parc Central del Poblenou, el saxofonista italiano y su Tinissima Quartet abrirán el ciclo Saxologies. Es el debut en el festival de un saxofonista que está dando mucho que hablar en su país de origen, Italia, y en su país de acogida, Francia. Sus dos últimos discos, dedicados a dos iconos del siglo XX en sus respectivos campos, la fotógrafa italiana Tina Modotti y el activista Malcolm X (y ambos publicados en la discográfica propia del auditorio romano Parco della Musica), han sido recibidos con entusiasmo. Dejamos aquí dos muestras (una más antigua, en francés, y una más reciente, en italiano).


X (Suite for Malcolm) è il masterpiece di Francesco Bearzatti e del suo Tinissima 4et: il fascino della figura di Malcolm X, l’esperienza della scrittura della Suite for Tina Modotti  e un gruppo rodato in tre anni di concerti sono alcune delle condizioni che l’hanno reso possibile. la Suite è ricca di idee, di sorprese ritmiche e timbriche, e di spazi in cui ciascuno dei quattro musicisti ha dato il meglio di sé e in cui la musica scorre parallela alla storia cogliendone il significato profondo. Malcolm X è raccontato musicalmente in dieci capitoli attraverso una progressio- ne calibrata di stili e di mood, sonorità acustiche ed elettriche: dalla tensione di Hard Times agli accenti disco di Cotton Club fino alla solenne ballata rap cantata da Napoleon Maddox. Tutto questo passando attraverso i guizzi di Smart Guy, il funky di Prince Of Crime e le accelerazioni vertiginose di A New Leader. Conversion è il brano chiave della Suite, in cui Giovanni Falzone e Bearzatti si liberano in due fra i più intensi assolo dell’album.

Jazzit
   

Au programme en cette fin d’après-midi, l’une des grandes révélations de l’année : le Tinissima Quartet de Francesco Bearzatti, saxophoniste et clarinettiste italien. L’album, sorti début 2008, rend hommage à Tina Modotti, photographe italienne du début du XXème. Bearzatti  a monté pour ce faire un groupe entièrement transalpin dont le répertoire invite au voyage et colle à la vie agitée de l’artiste. Pour notre plus grand plaisir, Giovanni Falzone fait partie du quartet, avec Danilo Gallo (basse et contrebasse) et Zeno de Rossi (batterie). Bearzatti  a traversé divers courants musicaux, ça s’entend et ça se voit. Son look, sa présence sur scène sont autant de signes d’une ouverture vers des mondes autres que le jazz. Ce quartet est à son image : bourré d’énergie, généreux, puissant. Sa musique est, dans l’esprit, proche de Masada ou du quartet japonais de Satoko Fujii, tout en restant originale dans les mélodies et les ambiances. Elle correspond aux différentes périodes de la vie de Tina Modotti - tantôt le Mexique, tantôt les élans révolutionnaires antifascistes -, et on traverse jazz, rythmiques rock, musiques populaires. Ce qui surprend de prime abord, c’est la fidélité au disque - preuve, finalement, d’une grande cohérence de la part de Bearzatti. A tel point que lors du rappel, les musiciens reprennent un morceau déjà joué pendant le concert, comme pour signifier que l’œuvre se suffit à elle-même. Il faut dire que c’est une vraie réussite. L’énergie du saxophoniste / clarinettiste et du trompettiste est digne d’un groupe de rock, leur concentration est totale. Les deux soufflants s’amusent, les contrepoints sont magnifiques. Prenant appui sur une rythmique solide et inventive, Falzone et Bearzatti  s’en donnent à cœur joie. Comme la veille, le trompettiste étale sa maîtrise des sonorités de son instrument et des différents effets qu’il permet. Sa folie est revigorante, ses effets de voix délirants. A ses côtés, les solos de Bearzatti  sont joliment construits, gorgés d’énergie et de lyrisme. La musique est tout à la fois mélodique, libre et inspirée. Et, ce qui ne gâche rien, les quatre italiens prennent un plaisir évident à jouer ensemble. Le public ne s’y trompe pas, qui applaudit longuement, crie sa joie, exige un rappel. Pour finir, c’est avec une grande humilité (et un grand sourire) que Bearzatti  propose à la vente les quelques CD qu’il a apportés mais qui ne seront malheureusement pas suffisants pour contenter toutes les demandes - preuve s’il en faut que le concert restera gravé dans les mémoires.

www.citizenjazz.com 

1 comentari:

Jazz Site ha dit...

He is one amazing saxophonist who studied in Italy and New York!